
Alors que l'affaire avait été démentie en Juin, c'est désormais chose faite : le groupe Dassault serait sur le point de vendre 18 avions de combat Rafale au Maroc, selon le quotidien Le Figaro et la presse du Maroc. L'armée marocaine serait ainsi le premier client étranger du Rafale de Dassault Aviation.
Par ailleurs, des négociations se précisent de jour en jour sur l'éventualité d'un accord entre France et Libye pour la vente de Rafales.
Dassault a pour sa part apporté un démenti "catégorique" cette semaine aux informations du quotidien 'Les Echos' selon lesquelles le groupe négocierait une vente de son jet de combat au Brésil, via notamment un transfert de technologie au profit du constructeur local Embraer.
I – Le Maroc acquiert des Rafale
Selon le Figaro, dont la famille Dassault est le principal actionnaire, la vente de rafales au Maroc marquera une étape importante après l’échec des négociations avec la Corée du sud, les Pays Bas et Singapour.
La négociation est réalisée par l'Arabie Saoudite qui financera les avions Rafale pour le Maroc. Cette transaction pourrait s'avérer être notamment une contrepartie à l'achat par les Saoudiens de l'avion Eurofighter construits par EADS, BAE Systems et Finmeccanica.
Les rumeurs concernant ces négociations couraient depuis juin 2006. Le quotidien économique français, La Tribune affirmait alors dans ses colonnes que l'Arabie saoudite aurait financé l'achat de 12 à 18 appareils, citant des sources industrielles concordantes.
Selon le journal, les Saoudiens auraient visiblement sous-évalué l'énorme « déception » des Français à la suite de leur décision d'opter pour l'Eurofighter. L'échec du Rafale aurait été très durement ressenti en France. En conséquence, les missions diplomatiques françaises auraient fini par « ébranler les esprits saoudiens » qui n'avaient pas pris la mesure des enjeux du Rafale pour la France, selon le quotidien.
Dassault Aviation avait démenti le 7 juin l'information selon laquelle une vente de son avion de combat Rafale pouvait se concrétiser au Maroc, le constructeur aéronautique estimant à l’époque que son Rafale aurait une chance à l’export une fois mis en service fin juin par l’Armée de l’Air française, sur la base aérienne Saint-Exupéry de Saint-Dizie.
Les négociations avec l’armée marocaine soucieuse de renforcer sa flotte aérienne auraient abouti récemment. Le fait que l'Algérie vienne d'acquérir récemment plus de 60 avions de combat russes de dernière génération, aura pu peser dans la balance.
II – Vente contre transfert technologique au Brésil ?
Dassault Aviation a apporte un démenti "catégorique" cette semaine matin aux informations publiées par 'Les Echos' selon lesquelles le groupe négocierait une vente de son jet de combat 'Rafale' au Brésil, via notamment un transfert de technologie au profit du constructeur local Embraer.
Selon un porte-parole de l'avionneur, le Rafale ne serait pas à l'ordre du jour, le Brésil souhaitant renouveler sa flotte de 'Mirage 2000'.
Le quotidien financier rappelle également que Dassault espère toujours vendre son appareil de combat à la Grèce, la Libye ou le Maroc.
III – Ventes de rafales en Libye ?
La Libye serait intéressée par l'achat d'avions Rafale et d'hélicoptères Tigre et pourrait concrétiser un accord à l'occasion d'une visite en France du chef d'Etat libyen Mouammar Khadafi, a indiqué samedi une source au ministère français de la Défense.
Un accord visant à permettre la rénovation des armements français qu'elle a acquis dans les années 70, avions F1 et bateaux Corvette, serait en cours de discussion entre les deux pays, avait indiqué Paris mercredi. Mais Tripoli aurait également marqué son intérêt pour des « équipements plus sophistiqués", tels que l'avion de combat Rafale et l'hélicoptère d'attaque franco-allemand Tigre, dont la maîtrise d'oeuvre industrielle est assurée par Eurocopter, filiale du groupe européen EADS.
La visite de M. Khadafi qui ne serait pas encore finalisée pourrait comporter un volet de coopération militaire, permettant en priorité de rénover les matériels acquis par Tripoli avant l'embargo international sur les armes en vigueur contre la Libye entre 1986 et 2004.
Aucun calendrier n'a été avancé pour la visite du chef d'Etat lybien mais on juge "possible que le colonel Khadafi souhaite l'effectuer sous le mandat du président Jacques Chirac", qui s'achève en mai 2007. La venue en France du chef de l'Etat libyen ne pourrait cependant avoir lieu avant le règlement du dossier des infirmières bulgares condamnées à mort en Libye, car soupçonnées d'avoir inoculé le sida à des enfants libyens. A noter que le directeur des relations internationales à la Délégation générale pour l'armement (DGA) du ministère français de la Défense s'est rendu récemment à Tripoli.
Par ailleurs, des négociations se précisent de jour en jour sur l'éventualité d'un accord entre France et Libye pour la vente de Rafales.
Dassault a pour sa part apporté un démenti "catégorique" cette semaine aux informations du quotidien 'Les Echos' selon lesquelles le groupe négocierait une vente de son jet de combat au Brésil, via notamment un transfert de technologie au profit du constructeur local Embraer.
I – Le Maroc acquiert des Rafale
Selon le Figaro, dont la famille Dassault est le principal actionnaire, la vente de rafales au Maroc marquera une étape importante après l’échec des négociations avec la Corée du sud, les Pays Bas et Singapour.
La négociation est réalisée par l'Arabie Saoudite qui financera les avions Rafale pour le Maroc. Cette transaction pourrait s'avérer être notamment une contrepartie à l'achat par les Saoudiens de l'avion Eurofighter construits par EADS, BAE Systems et Finmeccanica.
Les rumeurs concernant ces négociations couraient depuis juin 2006. Le quotidien économique français, La Tribune affirmait alors dans ses colonnes que l'Arabie saoudite aurait financé l'achat de 12 à 18 appareils, citant des sources industrielles concordantes.
Selon le journal, les Saoudiens auraient visiblement sous-évalué l'énorme « déception » des Français à la suite de leur décision d'opter pour l'Eurofighter. L'échec du Rafale aurait été très durement ressenti en France. En conséquence, les missions diplomatiques françaises auraient fini par « ébranler les esprits saoudiens » qui n'avaient pas pris la mesure des enjeux du Rafale pour la France, selon le quotidien.
Dassault Aviation avait démenti le 7 juin l'information selon laquelle une vente de son avion de combat Rafale pouvait se concrétiser au Maroc, le constructeur aéronautique estimant à l’époque que son Rafale aurait une chance à l’export une fois mis en service fin juin par l’Armée de l’Air française, sur la base aérienne Saint-Exupéry de Saint-Dizie.
Les négociations avec l’armée marocaine soucieuse de renforcer sa flotte aérienne auraient abouti récemment. Le fait que l'Algérie vienne d'acquérir récemment plus de 60 avions de combat russes de dernière génération, aura pu peser dans la balance.
II – Vente contre transfert technologique au Brésil ?
Dassault Aviation a apporte un démenti "catégorique" cette semaine matin aux informations publiées par 'Les Echos' selon lesquelles le groupe négocierait une vente de son jet de combat 'Rafale' au Brésil, via notamment un transfert de technologie au profit du constructeur local Embraer.
Selon un porte-parole de l'avionneur, le Rafale ne serait pas à l'ordre du jour, le Brésil souhaitant renouveler sa flotte de 'Mirage 2000'.
Le quotidien financier rappelle également que Dassault espère toujours vendre son appareil de combat à la Grèce, la Libye ou le Maroc.
III – Ventes de rafales en Libye ?
La Libye serait intéressée par l'achat d'avions Rafale et d'hélicoptères Tigre et pourrait concrétiser un accord à l'occasion d'une visite en France du chef d'Etat libyen Mouammar Khadafi, a indiqué samedi une source au ministère français de la Défense.
Un accord visant à permettre la rénovation des armements français qu'elle a acquis dans les années 70, avions F1 et bateaux Corvette, serait en cours de discussion entre les deux pays, avait indiqué Paris mercredi. Mais Tripoli aurait également marqué son intérêt pour des « équipements plus sophistiqués", tels que l'avion de combat Rafale et l'hélicoptère d'attaque franco-allemand Tigre, dont la maîtrise d'oeuvre industrielle est assurée par Eurocopter, filiale du groupe européen EADS.
La visite de M. Khadafi qui ne serait pas encore finalisée pourrait comporter un volet de coopération militaire, permettant en priorité de rénover les matériels acquis par Tripoli avant l'embargo international sur les armes en vigueur contre la Libye entre 1986 et 2004.
Aucun calendrier n'a été avancé pour la visite du chef d'Etat lybien mais on juge "possible que le colonel Khadafi souhaite l'effectuer sous le mandat du président Jacques Chirac", qui s'achève en mai 2007. La venue en France du chef de l'Etat libyen ne pourrait cependant avoir lieu avant le règlement du dossier des infirmières bulgares condamnées à mort en Libye, car soupçonnées d'avoir inoculé le sida à des enfants libyens. A noter que le directeur des relations internationales à la Délégation générale pour l'armement (DGA) du ministère français de la Défense s'est rendu récemment à Tripoli.
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